"Et le temps qui peut tout emportera tes maux". Que c'est bien dit ... La douleur la plus forte s'estompe avec le temsp. Même quand cela semble impossible, on fini toujours par oublier, tout du moins a moitié ...

L'absence d'un proche. Le gout du sang. La douleur et la soufrance. Les cris et les pleurs. Tant de choses qui semblent indélébiles. Quand ça arrive, ça nous prend au tripes, nous bloque, nous enpèche de vivre. Impossible d'oublier ces yeux, impossible de vivre sans eux, impossible que cette douleur s'estompe. Et cette pointe dans le coeur qui sans cesse nous rapèle a notre douleur, cette pointe dans le coeur, toujours plus forte, qui empèche que le sommeil réparateur nous emporte. Mais le temps joue contre nous ... Et le temps peu tout.

Avec le temps, on s'habitue à cette absence. On s'habitue à ces images qui ne cessent d'aparaitre a notre esprit. Et c'est le début de la fin ... De plus en plus, on oublie l'espace d'un instant, court d'abord, puis de plus en plus long, cette douleur. Dans le regard d'une jeune fille, dans le wagon du grand huit, dans le passage d'un livre, l'espace d'un instant cette douleur s'absente de notre esprit ... Mais le mal n'est jamais parti et il reviens toujours au galop. Dès que l'on détourne le regard, dès qu'on pose le pied au sol ou dès que l'on lève les yeux du livre, le souvenir de cet évenement qui à marqué notre vie ous reviens à l'esprit et la douleur n'en ai que plus grande. Douleur de retomber dans la soufrance apres cette courte acalmie. Douleur aussi de la honte, honte d'avoir oublier ceux qui ont compter à nos yeux, honte de les avoir oublier pour une fille ou un grand huit ou un livre si futiles ... Et jamais la soufrance ne semble vouloir nous lacher car toujours elle reviens plus forte ... Mais le temps jour contre nous ... Et le temps peu tout.

Et puis un jour, on trouve quelqu'un, ou quelque chose, qui atire notre intéret. Et on est bien avec cette personne ou en faisant cette chose, et on se sens bien et on en est presque heureux ... Et dans ces moments qui durent de plus en plus longtemps, on oublie totalement ces choses qui nous ont marqué indélébilement (ou tout du moins le croyait-on ...). Et petit à petit, on en viens a oublier totalement, et presque totalment ... Et on vie notre petite vie futile sans se souvenir qu'autre fois on à soufert de la perte d'un proche, sans ce souvenir qu'un jour on a fait quelque chose que l'on aurai du regreter tout sa vie, sans se souvenir que d'autres on soufert, et nous on ne souffre plus. Sauf dans ces rares instants ou le passé nous ratrappe et ou tout ces souvenirs viennent nous hanter ...

Avec le temps, tout s'estompe, même l'estompable ... Tout, sauf la honte d'avoir oublier ce passé, d'avoir tiré un trait dessus. Comment puis-je vivre aujourd'hui avec tous ces souvenirs enfui au fond de moi ? Comment puis-je encore me regarder dans une glace ? Seul dieu le sait ... Alors je m'en remet a lui, honteux, et essaye de comprendre comment j'ai put me racheter une conscience si facilement ...

Peut-etre est-ce que ma conduite aujourd'hui rachète mes acte d'hier ? Peut-etre qu'un coeur pur peu ce voir pardonner ce que j'ai fait ? Mais ai-je vraiment le coeur si pur ... Peut-etre que mes principes jouent en ma faveur ... Après tout, je suis "un type bien" parait-il. Alors peut-etre cela pardonne-t'il que j'oublie ceux qui ont souffert, que j'oublie ceux que j'ai fait souffer, et que je vive ? Ou peut-etre "le temps qui peut tout [a t'il] emport[é m]es maux" ?

Oui, le temps efface tout, et c'est bien domage. C'est domage, et je dirai même que c'est honteux. Il est des choses qui ne devraient jamais s'estomper ...